Édito de mai 2018

Nathalie TouzeLe mot de la Présidente

Je saisis l’occasion de cette tribune pour remercier les membres actifs du Conseil et du Bureau, pour leur dynamisme, leur implication et leur disponibilité.

Depuis près de 40 ans, des professionnels des géosynthétiques œuvrent à la transmission de leur connaissance de ces matériaux et de leur utilisation selon les règles de l’art. Si j’ai eu dernièrement l’occasion de remercier certains d’entre eux, je souhaite également saluer le travail remarquable de notre comité scientifique, garant de la qualité des programmes de nos conférences, et celui du comité d’organisation, actuellement à pied d’œuvre pour vous préparer une soirée de gala exceptionnelle pour les Rencontres 2019, auxquelles nous l’espérons vous participerez nombreux !

Notre journée technique consacrée aux Infrastructures Routières a remporté l’adhésion massive des professionnels présents, saluant la qualité des contenus des conférences proposées. Nos dernières élections ont désigné un nouveau Bureau et quelques nouveaux membres auxquels nous souhaitons la bienvenue. Je souhaite que les mois à venir s’inscrivent dans la même dynamique de succès et de motivation de nos équipes pour préparer de belles rencontres nancéennes, qui nous permettront de transmettre nos connaissances et de donner une plus grande part à la formation dans notre programme.

Avant de conclure, je voudrais partager avec vous une réflexion sur le partage du savoir, qui m’a été inspirée par la lecture d’une chronique du professeur de Philosophie Thomas Schauder, le 10 janvier dernier, dans Le Monde, intitulée « La valeur des choses dépend-elle de leur prix ? »[1], dans laquelle sont opposées valeur d’échange et valeur d’usage. Parce que la transmission du savoir scientifique est dans l’ADN même de notre Comité, cette question a eu pour moi une résonnance particulière.

Lorsque nous mettons notre connaissance des géosynthétiques à la disposition du plus grand nombre, nous le faisons au final, au bénéfice d’ouvrages toujours plus pérennes et sécurisés pour protéger les hommes et leur environnement. C’est ce à quoi nous nous attachons lorsque nous mettons gratuitement les contenus issus de nos travaux à disposition de tous sur le site du CFG et lorsque nous veillons à leur traduction dans d’autres langues pour leur permettre de dépasser nos frontières.

Je suis pour ma part convaincue que la gratuité de ces contenus et le temps consacré bénévolement par nos membres à la transmission de leur connaissance n’altèrent en aucun cas la valeur de ces contenus ou de ces savoirs transmis, mais au contraire et sans nul doute, apporteront beaucoup au monde de demain que nous nous efforçons de construire durable. »

Nathalie Touze